Friday, November 27, 2009

Barn Burner : Plus rock que ça, tu meurs!

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Reportages et entrevues

Barn Burner : Plus rock que ça, tu meurs!

Barn Burner : Plus rock que ça, tu meurs!

Kristof G
26 novembre 2009

Barn Burner rock sérieusement, sans pour autant se prendre trop au sérieux (selon leur page Myspace, ils viennent de « Bongtreal ». C’est ce qu’on a conclu en écoutant en boucle Bangers, leur premier album (sorti cet été sur New Romance for Kids Records), dont les remerciements se limitent à un « Thanks Bros, Bands, Babes, Families. ». On apprenait il y a quelques semaines que le band venait de signer sur Metal Blade Records et que leur album sera remixé en vue d’une sortie mondiale en mars. Quelques jours avant un concert au Friendship Cove, BangBang a fait un brin de jasette à Kevin ‘Keaglesmith’ Keegan, le chanteur et guitariste soliste du quatuor.

À Montréal en 2009, il n’y a peut-être plus beaucoup de granges à incendier, ça n’empêche pas les gars de Barn Burner de brûler toutes les planches où ils foutent les pieds. Plusieurs rockeurs présents à leur concert en mai (avec Priestess, au Il Motore) n’eurent ensuite que des bons mots pour cette découverte, qui – à ce qu’on dit – vola la vedette ce soir-là. Puis, le 19 juillet dernier, par un ensoleillé dimanche après-midi d’été sur la terrasse des Foufs, j’ai été instantanément conquis par le rock très hard de mon nouveau groupe heavy préféré. Ni plus, ni moins qu’un coup de foudre.

Il y a quelques semaines, on annonçait que notre quatuor avait signé avec l’illustre étiquette américaine Metal Blade. Étrangement, cette histoire nous rappelle un autre groupe montréalais – Priestess! – qui s’était lui aussi fait recruter il y a quelques années par une institution américaine bien connue, suivant la sortie de leur premier album. Cependant, pour Barn Burner, la nouvelle – une offre par courriel – est un peu tombée du ciel. « C’est un peu arrivé de nulle part; on avait envoyé l’album un peu partout, mais étrangement pas à Metal Blade; on se trouvait juste pas assez metal pour eux », avoue Keegan, en supposant que c’était plutôt l’œuvre d’un bouche à oreille positif à leur égard qui leur aurait filé un coup de main. Heureux hasard.

C’est en fait la continuité d’un long processus pour Bangers: l’album a été enregistré un an avant sa sortie (soit à l’été 2008) et produit par le groupe et Adrian Popovich (Tricky Woo, The Dears, l’ex-DFA1979 Sebastien Grainger…). Avant sa sortie internationale en février 2010, la nouvelle version de Bangers (avec Mikey Heppner de Priestess sur la pièce « Brohemoth») sera remixé — « pour que ça sonne encore plus heavy » assure Keegan — et inclura deux toutes nouvelles pièces. Yes.

On ne serait vraiment pas surpris de voir cet autoproclamé « enfant à trois têtes d’Iron Maiden, Thin Lizzy et Fu Manchu » se mettre à tourner avec des pointures du genre, en suivant les traces de Priestess, avec qui il a plus d’un point commun – dont un son aussi rock classique que métallique. Une chose est certaine, c’est que ce ne serait pas gênant de voir le groupe ouvrir pour des bands comme Clutch, Corrosion of Conformity, Baroness ou Mastodon, ni pour des fêtards comme Municipal Waste ou Mötley Crüe, ou encore des légendes comme Metallica, Ozzy Osbourne ou le ledit groupe de Bruce Dickinson. En attendant, on ira les voir de près dans des petites salles comme le Friendship Cove, pendant qu’il est encore temps. « Soyez prêt à faire le party, le show est commandité par Pabst Blue Ribbon ». Yes we will!

myspace.com/theinfamousbarnburner

Le 12 décembre à 20h au Friendship Cove (215A Murray, près du metro Bonaventure), avec Iron Age, Omegas, Doldrum et Crude Genes.