Tuesday, August 31, 2010
Tuesday, August 3, 2010
bang bang blog
La Querelle : renaître de ses cendres
Reportages et entrevues
La Querelle : renaître de ses cendres
La Querelle : renaître de ses cendres
Julie Ledoux
24 juillet 2010
Issus de parcours ska et punk, les cinq membres de La Querelle travaillent de manière plutôt inusitée. À trois guitares dans un band à saveur post-rock, les néophytes du groupe peuvent bien se demander quel genre de pièces ressortira du lot. Comme nous le dévoilait Mathieu Lachapelle (voix et guitare) : « C’était louche! »
En jammant dans un hangar du quartier industriel, puis dans le bois à Mascouche, pour finir dans un champ à Chambly, les membres de La Querelle sont passés par toutes sortes de questionnements et de tracés différents. Mathieu, Jonathan (voix et guitare) et Pascal (basse) arrivaient d’un périple de dix ans avec Issue Sixteen qui les a un peu laissés sur une note amère : « On a travaillé fort avec ce band-là. On a fait des tournées en Europe. […] À Moscou, on a joué devant une salle de 2000 personnes! Ici, ça n’a jamais aussi bien marché. Dans la dernière tournée, y’avait comme un réseau de nazis qui nous suivaient et qui voulaient nous tuer… », se rappelle Mathieu. « Ça a été dur, y’avait plein de corruption policière en plus. Quand on est revenus, on était épuisés de tout ça. On était fatigués d’avoir mis tant d’énergie dans ce band-là… Dans le fond, sur le CD de La Querelle, la dernière toune, c’est un peu ça, « Montreal, Montreal » : l’idée de la fin de la tournée. »
“Sunday, bloody Sunday”… pourquoi pas?!
Tandis que Guillaume et Jean-Philippe terminent l’épopée de Seven Days Not A Week et que la fin d’Issue Sixteen laisse les trois premiers sur leur faim, un peu déçus, l’idée de recréer un band plane et la rencontre fait en sorte que les phénix ressuscitèrent de leurs cendres : « la première fois qu’on s’est rencontrés pour jouer, je leur ai dit « Ah, j’aimerais ça que ce soit U2! » […] U2 c’est un bon hybride entre des guitares hyper planantes et du rock ben mélodique. Je leur ai dit ça et je pense que ça [les] avait choqué un peu », se rappelle Mathieu. La Querelle était donc née, sous fond de confusion artistique : « Ben oui, la première fois qu’on jamme avec lui, y’avait un archet pour jouer de la guit’! On ne comprenait rien! », nous dit Guillaume, débouté.
Fierté + création = Toutes mes félicitations!
Dans le fond, La Querelle, « [c]’était une querelle de band (NDLR : la fin d’Issue Sixteen), mais c’est aussi une querelle face à la scène. Par exemple, la scène montréalaise qui est hyper trendy et super fermée, tandis que quand on est allés en Europe, ce n’était pas comme ça : on jouait avec des bands screamos et on était plutôt des punks gentils, mais le monde capotait quand même. » Si le nom du groupe est francophone – « une façon de s’associer au Québec sans dire tout le temps “on est fiers d’être Québécois” » -, les compositions demeurent résolument anglophones, avec un penchant pour les onomatopées et pour la liberté de création : « On compose juste en jams », affirme Guillaume. « On fait juste glander. On a chacun nos instruments, pis on gosse… puis on compose. Y’a personne qui arrive avec un riff », ajoute Mathieu.
G : Ben, c’est arrivé une couple de fois…
M : Ah ouin? C’était quoi?
G : Ben t’sais, sur la deux, le riff de shoegaze qui fait « ta-da-ta-da…»
M : C’est toi qui a fait ça?
G : Ouais!
M : Ben, félicitations!
Je reviendrai à Montréal…
L’enregistrement ne s’est pas fait sans peine. Tandis que leur preneur de son arrivait de Paris et repartait avec ses enregistrements pour travailler de l’autre côté de l’Atlantique, les gars rongeaient un peu leur frein en sol natal : « Quand t’as une notion artistique de ce que tu veux, tu n’as pas le choix de réagir ou d’intervenir. […] On était trop difficiles donc on lui a dit de laisser faire et on a fait le mix ici, nous-mêmes, avec Nicolas Dallaire. », nous lance Mathieu. Et qui d’autre? Oh! Simplement Ryan Morey au mastering. Un bonhomme qui a aussi travaillé sur le premier Arcade Fire, en plus d’avoir collaboré avec Malajube et autres Lhasa de Sela.
Et sans s’asseoir sur cette collaboration, les gars de La Querelle ont simplement décidé de booker eux-mêmes leur tournée éclair européenne, sans intermédiaire envahissant : « Un band, c’est pas juste des hippies qui grattent la guitare, c’est une business aussi. T’as vraiment l’impression que c’est ton projet et c’est mieux réussi, on dirait. Pas une business pour faire du cash, là! », affirme Mathieu. « Au bout du compte, t’as le contrôle absolu sur ce que tu fais. Si tu ne fais rien, tu n’auras rien. », conclut Jean-Philippe, empreint de sagesse.
Le lancement de l’album Welcome To My Battleship de La Querelle aura lieu le 7 août au Il Motore puis le groupe s’envolera pour une tournée express de deux semaines en Europe, passant par la France, la Pologne et l’Allemagne, entre autres.
myspace.com/laquerelle
Thursday, March 4, 2010
Tuesday, January 5, 2010
Barn Burner in top 20 of 2009
!earshot charts - top 20 loud of 2009
Rank | Artist | Title | Label |
---|---|---|---|
1 | Mastodon | Crack The Skye | Warner |
2 | Buried Inside * | Spoils Of Failure | Relapse |
3 | Brutal Truth | Evolution Through Revolution | Relapse |
4 | Tombs | Winter Hours | Relapse |
5 | 3 Inches Of Blood * | Here Awaits Thy Doom | Century Media |
6 | Augury * | Fragmentary Evidence | Goodfellow |
7 | Coalesce | Ox | Relapse |
8 | Sunn O))) | Monoliths & Dimensions | Southern Lord |
9 | Obscura | Cosmogenesis | Relapse |
10 | Absu | Absu | Candlelight |
11 | Converge | Axe To Fall | Epitaph |
12 | Propagandhi * | Supporting Caste | Smallman |
13 | Mumakil | Behold The Failure | Relapse |
14 | Megadeth | Endgame | Roadrunner |
15 | Nadja * | When I See The Sun Always Shines On TV | The End |
16 | 16 | Bridges To Burn | Relapse |
17 | Voivod * | Infini | Sonic Unyon |
18 | Heaven & Hell | The Devil You Know | Rhino |
19 | Dying Fetus | Descend Into Depravity | Relapse |
20 | Barn Burner * | Bangers | New Romance For Kids |
Wednesday, December 23, 2009
Friday, December 4, 2009
Friday, November 27, 2009
Barn Burner : Plus rock que ça, tu meurs!
|
Reportages et entrevues
Barn Burner : Plus rock que ça, tu meurs!
Kristof GBarn Burner rock sérieusement, sans pour autant se prendre trop au sérieux (selon leur page Myspace, ils viennent de « Bongtreal ». C’est ce qu’on a conclu en écoutant en boucle Bangers, leur premier album (sorti cet été sur New Romance for Kids Records), dont les remerciements se limitent à un « Thanks Bros, Bands, Babes, Families. ». On apprenait il y a quelques semaines que le band venait de signer sur Metal Blade Records et que leur album sera remixé en vue d’une sortie mondiale en mars. Quelques jours avant un concert au Friendship Cove, BangBang a fait un brin de jasette à Kevin ‘Keaglesmith’ Keegan, le chanteur et guitariste soliste du quatuor.
À Montréal en 2009, il n’y a peut-être plus beaucoup de granges à incendier, ça n’empêche pas les gars de Barn Burner de brûler toutes les planches où ils foutent les pieds. Plusieurs rockeurs présents à leur concert en mai (avec Priestess, au Il Motore) n’eurent ensuite que des bons mots pour cette découverte, qui – à ce qu’on dit – vola la vedette ce soir-là. Puis, le 19 juillet dernier, par un ensoleillé dimanche après-midi d’été sur la terrasse des Foufs, j’ai été instantanément conquis par le rock très hard de mon nouveau groupe heavy préféré. Ni plus, ni moins qu’un coup de foudre.
Il y a quelques semaines, on annonçait que notre quatuor avait signé avec l’illustre étiquette américaine Metal Blade. Étrangement, cette histoire nous rappelle un autre groupe montréalais – Priestess! – qui s’était lui aussi fait recruter il y a quelques années par une institution américaine bien connue, suivant la sortie de leur premier album. Cependant, pour Barn Burner, la nouvelle – une offre par courriel – est un peu tombée du ciel. « C’est un peu arrivé de nulle part; on avait envoyé l’album un peu partout, mais étrangement pas à Metal Blade; on se trouvait juste pas assez metal pour eux », avoue Keegan, en supposant que c’était plutôt l’œuvre d’un bouche à oreille positif à leur égard qui leur aurait filé un coup de main. Heureux hasard.
C’est en fait la continuité d’un long processus pour Bangers: l’album a été enregistré un an avant sa sortie (soit à l’été 2008) et produit par le groupe et Adrian Popovich (Tricky Woo, The Dears, l’ex-DFA1979 Sebastien Grainger…). Avant sa sortie internationale en février 2010, la nouvelle version de Bangers (avec Mikey Heppner de Priestess sur la pièce « Brohemoth») sera remixé — « pour que ça sonne encore plus heavy » assure Keegan — et inclura deux toutes nouvelles pièces. Yes.
On ne serait vraiment pas surpris de voir cet autoproclamé « enfant à trois têtes d’Iron Maiden, Thin Lizzy et Fu Manchu » se mettre à tourner avec des pointures du genre, en suivant les traces de Priestess, avec qui il a plus d’un point commun – dont un son aussi rock classique que métallique. Une chose est certaine, c’est que ce ne serait pas gênant de voir le groupe ouvrir pour des bands comme Clutch, Corrosion of Conformity, Baroness ou Mastodon, ni pour des fêtards comme Municipal Waste ou Mötley Crüe, ou encore des légendes comme Metallica, Ozzy Osbourne ou le ledit groupe de Bruce Dickinson. En attendant, on ira les voir de près dans des petites salles comme le Friendship Cove, pendant qu’il est encore temps. « Soyez prêt à faire le party, le show est commandité par Pabst Blue Ribbon ». Yes we will!
myspace.com/theinfamousbarnburner
Le 12 décembre à 20h au Friendship Cove (215A Murray, près du metro Bonaventure), avec Iron Age, Omegas, Doldrum et Crude Genes.
Wednesday, November 18, 2009
Montreal Metalheads On Fire
Barn Burner, Bangers CD
By D.W. Lee 18.11.2009
There’s a new band poised to become the Montreal music scene’s next big export. And no, it’s not another ten-piece tight-pants indie collective. The band is Barn Burner, who play a brand of heavy, greasy, riff-rock more at home on the flipside of the Montreal scene – the metal underground. They’ve just been signed to the legendary Metal Blade Records, which will re-release their debut album, Bangers, in early 2010.
Barn Burner is a relatively young band; the members’ average age is 25 and they have only been together for three years. Far from being wet behind the ears, however, Barn Burner knew how to work hard and get the ball rolling right away. “I’ve been a metalhead since I was nine,” guitarist, lead vocalist and main songwriter Kevin Keaglesmith tells me over the phone. “I’ve been playing in bands since I was in high school and touring since I finished high school. [...] Everybody in this band has played in bands before, and that helped a lot.”
Barn Burner started touring with numerous jaunts into Ontario, and soon found themselves on a cross Canada tour with fellow Montreal riff-monsters Priestess – all before they released their first CD.
Bangers was recorded at Mountain City studios in Montreal with producer Adrian Popovich who, in addition to his experience as producer to Sam Roberts and the Dears, played guitar with legendary rockers Tricky Woo. The album stayed in limbo for about a year before being picked up by Montreal label New Romance for Kids this spring, and released this past summer.
Bangers received a lot of good press. The sound of the album is raw without being lo-fi, heavy and full while still maintaining an organic feel. This, combined with the fact that the songs themselves are all balls to the wall riff-rockers, led reviewers to peg the band as old school. They were regularly compared to classic bands, for better or worse.
“We like to see ourselves as part of a new movement of this kind of riff based music,” says Kevin. “Reviews always describe us as this meets that, you know Fu Manchu meets Iron Maiden, and stuff like that. We’re not going to deny those older influences, but we’re also into a lot of modern stuff, more progressive metal and extreme death metal that I think bleeds into our music.”
As heavy as the record is, when it came out Barn Burner didn’t know if people would see them as a metal band, and certainly didn’t expect to be picked up by one the world’s foremost metal labels. “We did a few mailouts when we finished the record,” says Kevin, “and we didn’t even send to Metal Blade, because we figured they were too metal to put out a band like us.”
Barn Burner’s hardworking DIY ethic got them onto Metal Blade’s radar. “Looking back, we can kind of see how it got hooked up. But when the offer first came it seemed to be totally out of the blue.” In March 2010, Metal Blade will be giving a worldwide release to a remixed and remastered version of Bangers, also featuring two new tracks.
In the meantime, the band’s work ethic hasn’t diminished, and they’re not letting this kind of recognition change their modus operandi. “Getting on an awesome label is only half the battle,” Kevin explains. The band is continuing to book their own tours for the time being, and is already nearly finished writing a second album. “We’re still working the same way we did when we started.”
http://roverarts.com